Cet espace est celui de l’association Réseau Intégrité scientifique (RESINT), les contenus que vous y trouverez sont sous la responsabilité éditoriale de l’association.
L’association RESINT a décidé en juin 2024 de mettre en place un webinaire régulier de formation et de débats, intitulé « Les Rendez-vous du RESINT », ouvert à tous les RIS sans inscription. Centré sur un thème précis, ce webinaire d’une durée d’une heure et demie est organisé en deux parties : un exposé introductif sur le sujet visant à apporter les éléments d’information indispensables, et un débat avec et entre les participants, sur les enjeux et les conséquences du thème pour l’intégrité scientifique.
Deuxième Rendez-vous du RESINT, 10 avril 2025, 12 h 30 à 14h: « Les questions juridiques qui se posent aux RIS« , session animée par Marc Léger, ex-RIS du CEA, juriste, Conseiller scientifique auprès de l’Ofis.
L’intégrité scientifique est dotée depuis 2020 d’un cadre juridique, qui a subi certaines modifications en 2024 et dont la mise en œuvre soulève différentes questions.
En outre, les RIS sont confrontés, dans leur fonction, notamment l’instruction des signalements de manquement, à de multiples interrogations mêlant intégrité scientifique et aspects juridiques.
La session du 10 avril a pour objet de présenter brièvement ce cadre juridique et de répondre à ces interrogations. Afin de rendre ce rendez-vous aussi utile que possible pour les RIS, les participants sont invités à envoyer en préalable les questions qu’ils souhaitent voir traiter, auxquelles Marc Léger tentera d’apporter une réponse.
Ces « rendez-vous » sont trimestriels. Des propositions quant aux sujets abordés peuvent être suggérés à l’association.
Premier Rendez-vous du RESINT : 27 septembre 2024 : « Usages en recherche de logiciels (dits d’« intelligence artificielle ») de production de texte, code ou images : questions d’intégrité scientifique », animé par Catherine Tessier, Référente intégrité scientifique et éthique de la recherche, ONERA.
Des assistants numériques fondés sur des grands modèles de langues (Large Language Models – LLM) vont de plus en plus être utilisés dans le cadre de la recherche et à toutes les étapes de son processus : état de l’art, production de connaissances, publication, évaluation par les pairs. Si ces outils peuvent faciliter certaines tâches ou les améliorer (rédaction par exemple), ils sont aussi susceptibles de favoriser certaines mauvaises pratiques. L’intervention visera à expliquer brièvement le fonctionnement de ces outils, à identifier les points de vigilance et les questions à se poser, et à présenter un état de l’art des recommandations et bonnes pratiques.